2 Samuel 22, 1 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 2, 7 mai]

Les derniers ennemis du roi ont été anéantis. Comme Israël après la mer Rouge (le v. 16 y fait allusion), comme Debora avec Barak après leur victoire, et Anne après l’exaucement, David peut à présent célébrer les délivrances de l’Éternel. Par un cantique, il remercie son Sauveur (v. 3). Nous arrive-t-il de chanter notre reconnaissance ? Dans les réunions, ou en famille sans doute ! Mais pourquoi ne pas le faire aussi lorsque nous sommes seuls ? — Ce cantique reproduit une grande partie du psaume 18. Et comme tous les psaumes, il va bien au-delà des expériences de celui qui l’a composé. Que sont en effet les souffrances de David à côté de celles du Seigneur ? Que sont la violence et la méchanceté de Saül en comparaison de la haine de Satan, l’homme fort ? Ce dernier a cherché à effrayer Jésus par la perspective de la colère de Dieu, puis à Le retenir dans « les filets de la mort » (v. 6). Mais à Gethsémané, Christ a été exaucé « à cause de sa piété » (Héb. 5, 7). Certes, Dieu ne pouvait épargner la croix à Son Fils et « faire passer la coupe loin de lui ». Mais Il Lui a pourtant répondu en Le délivrant de Son « puissant ennemi », le diable (v. 18) et en Le tirant (par la résurrection) des « grandes eaux » (v. 17), ces terribles « vagues de la mort » (v. 5).