2 Samuel 22, 20 à 32

[Chaque jour les Écritures, année 2, 8 mai]

Les délivrances que Dieu nous accorde (et d’abord notre salut) ne dépendent pas de nos mérites, mais seulement de Sa grâce. Au contraire, quand il s’agit de Son Fils, il y avait en Lui une telle excellence que Dieu ne pouvait pas ne pas Le délivrer. Entre tous les hommes, Christ est le seul qui ait, si l’on peut dire, mérité Sa résurrection. À ceux qui contemplaient Jésus sur la croix, Son abandon paraissait un signe de la réprobation de Dieu. Les moqueurs hochaient la tête : « Qu’il le délivre, car il prend son plaisir en lui » (Ps. 22, 8) ou « … s’il tient à lui » (Matt. 27, 43). Dieu a relevé ce défi en ressuscitant Jésus. Et le Fils, qui connaît le cœur de Son Père, répond au-delà de la mort : « Il me délivrera parce qu’il prenait son plaisir en moi » (v. 20). — Suivent les merveilleux motifs que Jésus a donnés à Dieu pour trouver Son plaisir en Lui : Sa justice et la pureté de Ses actions (v. 21, 25), Sa fidélité (v. 22), Son obéissance (v. 23), Sa sainteté (v. 24), Sa grâce (v. 26), Sa dépendance (v. 29, 30), Sa confiance (v. 31) ; en résumé : Sa perfection (v. 24). En vérité, le regard du Père pouvait se poser avec une entière satisfaction sur « l’homme parfait » (v. 26).