2 Samuel 24, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 2, 12 mai]

David commet une nouvelle faute : il procède au dénombrement du peuple. Le verset 1 semble l’excuser puisqu’il y est incité par l’Éternel. Mais 1 Chroniques 21, 1 révèle que Satan est l’instrument malfaisant à qui Dieu a laissé la liberté d’agir afin de châtier Israël et ensuite de manifester Sa grâce. Et l’Ennemi ne parvient à ses fins qu’en raison de l’orgueil du roi, fier de dominer sur un peuple nombreux et de disposer d’une puissante armée. L’orgueil nous amène à nous attribuer de l’importance en oubliant que seule la grâce de Dieu nous a fait ce que nous sommes et nous a donné ce que nous possédons. En de meilleurs jours David l’avait reconnu : « Qui suis-je, Seigneur Éternel… Et qui est comme ton peuple, comme Israël ? » (chap. 7, 18, 23). La gloire d’Israël n’était ni dans sa force, ni dans le nombre de ses guerriers, comme pour les autres nations. Elle était dans le nom de l’Éternel dont il était le peuple (voir Ps. 20, 7) ! — Joab, bien qu’il ne craigne pas Dieu, voit plus clair que David et cherche à le dissuader. En vain ! Le recensement est fait… mais, à peine les chiffres connus, le roi comprend sa folie. Malgré son repentir, il lui faut une fois de plus avoir affaire au « gouvernement de Dieu ».