2 Samuel 24, 14 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 2, 13 mai]

Le châtiment divin va passer sur le peuple. Et le recensement des hommes de guerre est à peine terminé que leur nombre est déjà réduit par l’épidémie. C’est comme si Dieu disait à David : Il m’appartient d’augmenter ou de diminuer en trois jours ce peuple qu’il t’a fallu près de dix mois pour dénombrer. — Elle est belle, la réponse de David au choix difficile qui lui est imposé : « Que nous tombions… dans les mains de l’Éternel, car ses compassions sont grandes… » (v. 14). Il connaît le cœur de Dieu et, même sous la discipline, sa confiance dans l’amour divin n’est pas ébranlée. Cette confiance ne sera pas déçue. Une fois encore, le péché de l’homme est l’occasion pour Dieu de montrer les merveilleuses ressources de Sa miséricorde et de Son pardon. « Assez » — dit-Il, lorsque le fruit qu’Il attendait est produit dans les cœurs. — Un sacrifice est offert. Et l’aire d’Arauna achetée par le roi deviendra, ainsi que nous le verrons, l’emplacement du temple. — David ne veut pas présenter à l’Éternel « des holocaustes qui ne coûtent rien ». Nous pensons à l’offrande de Marie dans l’évangile. Elle aussi, avait voulu apporter à Celui qu’elle estimait infiniment, un parfum de très grand prix (Jean 12, 3).