1 Rois 1, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 2, 14 mai]

David est maintenant un vieillard. Fatigué par une vie de souffrances et de combats, il continue à se confier en Dieu selon la prière du psaume 71 : « Ô Dieu ! tu m’as enseigné dès ma jeunesse… Et aussi, jusqu’à la vieillesse et aux cheveux blancs, ô Dieu ! ne m’abandonne pas » (v. 17, 18 — voir aussi v. 9). L’Éternel va lui répondre et lui accorder Son secours dans la dernière épreuve qui l’attend. Après Absalom, voici qu’Adonija, un autre de ses fils, conspire pour s’emparer du trône. La malheureuse fin de son frère aîné ne lui avait rien appris. D’une manière générale d’ailleurs, l’éducation de ce jeune homme avait laissé à désirer. Son père ne l’ayant jamais repris ni contrarié, Adonija, depuis sa plus petite enfance, avait toujours fait tout ce qu’il avait voulu. Nouvel exemple à méditer pour ceux de nos plus jeunes lecteurs qui trouvent quelquefois leurs parents trop exigeants. Qu’ils sachent bien qu’être « chagriné » de cette manière tant que l’on est un enfant, un jeune homme — ou une jeune fille — évite à l’âge adulte des chagrins autrement douloureux. Dieu n’agit pas différemment avec Ses enfants (Héb. 12, 6). Combien de fois Sa sagesse et Son amour nous auront empêchés de faire notre propre volonté pour notre bien présent et peut-être éternel !