1 Rois 1, 38 à 53

[Chaque jour les Écritures, année 2, 16 mai]

Selon les instructions de David, une fête toute différente va être maintenant célébrée. Au milieu de la joie du peuple fidèle, le jeune Salomon monte sur le trône de son père. Grand est le contraste avec Adonija ! Le nouveau roi n’agit pas de lui-même : on le fait monter sur la mule royale, on le mène à Guihon où il est oint par Tsadok dans l’allégresse générale. — Cependant à En-Roguel le festin se termine. Un bruit inaccoutumé, persistant, vient de la ville. Joab, en militaire expérimenté, l’entend le premier et s’inquiète. Et, en même temps, survient Jonathan, le porteur de nouvelles. En ce qui le concerne, celles-ci sont bonnes, car David est resté le roi son seigneur. Mais quel désastre pour Adonija et ses invités ! Tout le complot s’effondre en un instant et les conjurés désemparés se dispersent de tous côtés. Terrifié, Adonija l’usurpateur saisit les cornes de l’autel, implore le pardon du roi. Un sursis lui est accordé, mais l’orgueil et la méchanceté de son cœur n’ont pas été jugés pour autant. — Quelle folie de s’opposer à Dieu et à Son Oint ! C’est pourtant ce que fera bientôt l’Antichrist, mais il sera détruit pour faire place au Seigneur Jésus et à Son règne.