1 Rois 2, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 2, 17 mai]

Ce sont toujours des paroles bien sérieuses que les dernières recommandations d’un père ou d’une mère à leurs enfants au moment de leur mort. Celles de David à Salomon se résument ainsi : Garde la parole de Dieu. Et c’était aussi le désir du Seigneur Jésus au moment de quitter les siens (Jean 14, 23, 24). — Puis il est nécessaire de parler de jugement. Le règne de justice et de paix ne peut s’établir sans cela. Longtemps impunis, les crimes de Joab et les outrages de Shimhi doivent être à présent remis en mémoire. Mais ce qu’a fait Barzillaï pour le roi et les siens n’est pas davantage oublié. — Salomon, type de Christ, roi de justice, va rendre à chacun selon ce qu’a été son œuvre comme nous le montre la seconde partie de ce chapitre. Le jour où le Seigneur établira Son royaume en gloire sera aussi celui des rétributions (Matt. 25, 31). Les uns auront part à la vie éternelle, les autres à des tourments qui ne sont pas moins éternels. Oui, il y a un Juge, un tribunal, un enfer (Apoc. 20, 12-15). Mais il y a aussi une « résurrection de vie » pour les croyants. C’est celle que David attend désormais. Il s’endort avec ses pères « après avoir — comme le déclare Actes 13, 36 — en sa propre génération, servi au conseil de Dieu… ».