1 Rois 7, 38 à 51

[Chaque jour les Écritures, année 2, 27 mai]

Hiram est une figure du Saint Esprit, « divin ouvrier », occupé à préparer toutes choses ici-bas — et en particulier le cœur des croyants — en vue de la gloire de Dieu. La mer, immense cuve de près de cinq mètres de diamètre, devait servir aux sacrificateurs pour s’y laver, tandis que les dix cuves, reposant sur dix bases, étaient employées pour y laver les offrandes (2 Chron. 4, 6). — À partir du verset 48 nous avons l’énumération des objets d’or confectionnés par Salomon. Or celui-ci, apportant ensuite les choses saintes de David son père (v. 51), nous fait penser à Jésus, le Fils, disposant de ce qui appartient à Son Père. « Le Père aime le Fils, et a mis toutes choses entre ses mains » (Jean 3, 35 ; 17, 10). Remarquons en même temps que, contrairement à ce qui s’est passé pour le tabernacle (Ex. 35, 21-29), il n’est pas question ici de ce qu’a donné le peuple. Et nous en comprenons la raison : dans le ciel, rien ne peut entrer de ce qui vient de l’homme. Tout y est divin, tout y est l’œuvre exclusive et parfaite du Père, du Fils, du Saint Esprit. Les trois personnes, qui se sont occupées ensemble de la première création, s’occupent aussi ensemble de la gloire à venir et de la nouvelle création.