1 Rois 8, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 2, 28 mai]

Sa maison étant prête, Dieu va y faire Sa demeure. Salomon assemble les principaux du peuple. Et les sacrificateurs introduisent l’arche dans « l’oracle ». — Précieuse arche ! Type de Christ, elle a connu les fatigues et soutenu les combats du peuple. Elle a pénétré pour lui dans le fleuve de la mort. Maintenant elle entre dans son repos. Mais quelque chose rappellera toujours le chemin du désert. Ce sont ces barres visibles. Bien que désormais inemployées, elles ne devaient pas être retirées de leurs anneaux. — Au milieu des splendeurs du ciel, nous contemplerons Jésus dans Sa beauté. Mais sur Sa personne même, nous verrons ce qui touchera profondément nos cœurs : les marques ineffaçables de Ses souffrances à la croix. Comme ces barres de l’arche, elles demeureront dans la gloire céleste en témoignage éternel de Son amour divin. Combien ils sont beaux, les pieds du Sauveur qui se sont fatigués sur les chemins de ce monde pour nous y chercher (És. 52, 7), avant d’être percés sur la croix quand Il s’y laissa clouer pour nous y sauver ! Déjà sur ces pieds saints a été répandu l’hommage de Marie dans cette bienheureuse maison de Béthanie qui fut alors remplie de l’odeur du parfum. Avant-goût de la maison du Père que la gloire remplira pour toujours !