1 Rois 8, 31 à 40

[Chaque jour les Écritures, année 2, 30 mai]

Au commencement de sa prière, Salomon a exalté la fidélité, la bonté (v. 23), la grandeur de l’Éternel (v. 27). À présent il reconnaît ce dont le peuple est capable et quelles peuvent être les conséquences de ses fautes. Nos pensées vont de Salomon à Christ, grand souverain Sacrificateur. Il connaît bien la faiblesse du cœur des siens et s’adresse à Dieu avant que Satan ne les crible, demandant que leur foi ne défaille pas (Luc 22, 32)… et combien de fois aussi pour chacun de nous à notre insu à l’heure de la tentation. En vérité Dieu connaît le cœur de l’homme (v. 39 ; voir Jér. 17, 9, 10). Et où ce cœur décevant, « trompeur par-dessus tout et incurable », a-t-il donné sa pleine mesure ? Dans quelles circonstances Christ en a-t-Il connu l’extrême méchanceté ? N’est-ce pas à la croix où l’inimitié de l’homme s’est tout entière exprimée contre Lui (Ps. 22, 16) ? Mais ce crime, le plus grand de tous les péchés d’Israël, sera lui aussi pardonné quand le peuple repentant se tournera avec « grâce et supplications », non plus vers cette maison, mais vers « Celui qu’ils ont percé » (Zach. 12, 10).