1 Rois 8, 12 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 2, 29 mai]

Le roi Salomon prend maintenant la parole. Se substituant au descendant d’Aaron, il remplit ici lui-même l’office de sacrificateur, parce qu’il est un type de Christ, roi et sacrificateur. Il rappelle le passé : l’Égypte, la grâce envers David, l’alliance et les promesses. — Quatre cent quatre-vingts ans plus tôt, sur le rivage de la mer Rouge, les Israélites avaient chanté le cantique de la délivrance : « Il est mon Dieu, et je lui préparerai une habitation… Tu as conduit par ta bonté ce peuple que tu as racheté, tu l’as guidé par ta force jusqu’à la demeure de ta sainteté… Tu les planteras sur la montagne de ton héritage, le lieu que tu as préparé pour ton habitation, ô Éternel ! le sanctuaire, ô Seigneur ! que tes mains ont établi » (Ex. 15, 2, 13, 17). Près de cinq siècles ont été nécessaires pour que ces paroles se réalisent. Le temps qui s’écoule n’ôte rien à la réalité des promesses de Dieu (comp. 2 Pier. 3, 4). Ainsi que Salomon se plaît à le répéter : « sa main a accompli sa parole » (v. 15) ; « l’Éternel a accompli sa parole qu’il a prononcée » (v. 20). — « Tu as dit : Mon nom sera là » (v. 29). Rappelons encore une fois cette promesse du Seigneur Jésus : « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux » (Matt. 18, 20).