1 Rois 11, 14 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 2, 7 juin]

Quand il s’agit de l’homme et de sa responsabilité, nous constatons encore et toujours la faillite la plus totale. L’histoire de Salomon démontre cela peut-être mieux que tout autre. Il a été le plus sage, le plus riche et le plus puissant de ceux qui ont vécu sous le soleil. Il a construit pour Dieu un temple grandiose, œuvre sans égale. Mais plus quelqu’un a été haut placé, plus sa chute est retentissante. Et un homme pieux qui se permet un écart donne à cet écart tout le poids de sa piété (J.N.D.). Pensons à l’exemple que ce roi défaillant a donné à tout Israël et tirons-en la leçon qui nous concerne. Quand notre marche n’est pas conforme à notre position, nous sommes pour les autres des occasions de chute. — Dieu suscite des adversaires à Salomon, au temps de sa vieillesse. D’abord à l’extérieur du royaume : Hadad et Rezon. Ensuite à l’intérieur même : Jéroboam. Mais nous ne voyons pas le roi se tourner vers l’Éternel pour Lui dire : « Écoute et pardonne ». N’était-ce pourtant pas le chemin que, dans sa prière, il avait tracé à ceux qui auraient affaire à des ennemis comme conséquence de leurs péchés ?