1 Rois 13, 1 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 2, 11 juin]

Au jour qu’il a « imaginé dans son propre cœur », Jéroboam célèbre une fête à Béthel en l’honneur de son veau d’or. Mais quelqu’un vient troubler la cérémonie. C’est un prophète qui arrive de Juda avec les paroles les plus sévères : « Autel, autel ! Ainsi dit l’Éternel !… ». L’autel se fend ; le roi rebelle est frappé, puis guéri par la puissance de Dieu. Le prophète avait reçu l’ordre de revenir sitôt sa mission remplie. Se reposer, manger et boire sur le territoire de ces tribus désobéissantes, aurait contredit les paroles de jugement qu’il avait prononcées. Nous ne pouvons pas davantage montrer de communion avec des organisations religieuses non soumises à l’Écriture. Le vieux prophète, dont les fils paraissent avoir assisté à la fête du veau d’or, n’était pas à sa place à Béthel. Pour cette raison, bien qu’habitant la ville où il fallait accomplir un service, il n’en avait pas été chargé par l’Éternel. Mais en attirant chez lui l’homme de Dieu de Juda, le vieillard justifiait sa fausse position et affermissait sa réputation. De son côté, si le prophète de Juda avait eu plus d’empressement à quitter ces lieux, il n’aurait pas été rejoint (v. 14) !