1 Rois 13, 20 à 34

[Chaque jour les Écritures, année 2, 12 juin]

C’est au tour de l’homme de Dieu de Juda d’entendre une parole de jugement. Il a manqué de force de caractère, et les suites en sont tragiques. — Se laisser entraîner est un danger spécialement propre à la jeunesse qui par nature est influençable. Et remarquez que, pour faire sortir un chrétien du chemin de l’obéissance, le diable n’emploie pas seulement des séductions grossières ! Il saura se servir pour le convaincre des moyens qui paraissent les plus respectables. Toutes les apparences étaient en faveur de ce vénérable prophète qui prétendait avoir reçu par un ange la parole de l’Éternel. Mais Dieu pouvait-Il se contredire ? En ce qui nous concerne, fions-nous simplement à ce qu’Il nous dit dans la Bible et nous ne ferons pas fausse route (voir Gal. 1, 8, 9). — La mort est pour cet homme de Dieu la conséquence de son manquement. Son cadavre n’est pas dévoré par le lion, preuve évidente qu’il est frappé par Dieu. Et pour le vieux prophète, quel châtiment ! Il a été une occasion de chute pour celui qu’il appelle son frère (v. 30) mais envers qui il n’avait nullement agi comme un frère ! En entraîner d’autres à désobéir n’est pas moins grave que de désobéir soi-même car c’est faire tort à la fois à Dieu et à ceux qu’on égare.