1 Rois 18, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 2, 20 juin]

L’Éternel, qui trois ans plus tôt avait dit à Élie : Va, cache-toi (chap. 17, 3), lui ordonne maintenant : « Va, montre-toi à Achab ». Et le prophète est tout aussi prêt à obéir dans ce cas que dans l’autre. Exemple pour nous aussi qui aurions tendance peut-être, selon notre caractère, à nous montrer ou à nous cacher quand Dieu nous demande justement le contraire ! — Quelle est l’occupation d’Achab pendant la terrible sécheresse ? Nous le voyons se soucier de ses chevaux et de ses mulets plutôt que de la misère de son peuple. Abdias, son intendant, tout en craignant l’Éternel, n’a pas eu le courage de se séparer de son maître impie. Il lui aurait fallu renoncer à ses avantages terrestres, peut-être risquer sa vie. Hélas, comme Abdias, beaucoup de chrétiens ne sont pas prêts à se séparer du monde pour plaire au Seigneur, parce que ce choix leur coûterait trop cher ! — Abdias est rempli de crainte quand il s’agit d’annoncer à Achab qu’il a rencontré Élie. Il se glorifie volontiers de ce qu’il a fait pour les cent prophètes ; mais, quand il s’agit d’accomplir le simple service que lui demande Élie, il manque au pauvre Abdias ce qui brillait chez l’humble veuve de Sarepta : la simple confiance dans la parole de l’Éternel.