1 Rois 17, 7 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 2, 19 juin]

Élie ne dépendait ni du torrent ni des corbeaux, mais de la parole de Celui qui avait dit (v. 6) : « J’ai commandé aux corbeaux de te nourrir  ». Aussi, quand le torrent vient à tarir, il n’est pas pris au dépourvu et reçoit un nouveau message : « J’ai commandé là à une femme veuve de te nourrir » (v. 9). Cette veuve est réduite à la plus extrême pauvreté, mais qu’importe à Élie, puisque l’Éternel a dit :  ! Et cette femme de foi, que le Seigneur Jésus citera aux habitants de Nazareth pour leur faire honte (Luc 4, 25, 26), va faire une expérience extraordinaire. Quand Dieu demande un service (ici celui de nourrir Son prophète), Il donne en même temps tout ce qui est nécessaire pour l’accomplir. Seulement il faut être prêt à faire premièrement, sans discuter, ce qu’Il nous a demandé. C’est ce que nous enseigne le petit gâteau, preuve de la foi de cette femme, et « prémices » d’une abondance divine pour cette maison. — Puis la pauvre veuve va faire une seconde expérience plus extraordinaire encore : celle de la mort et de la résurrection de son fils. Et nos pensées s’élèvent de nouveau du prophète au Seigneur Jésus, ressuscitant les morts. N’a-t-Il pas Lui aussi, un jour, rendu un fils unique à sa mère veuve (Luc 7, 11-15) ?