1 Rois 18, 30 à 46

[Chaque jour les Écritures, année 2, 22 juin]

Mis au défi, les prophètes de Baal ont vainement multiplié leurs incantations et leurs danses frénétiques. Leur dieu est resté sourd. Et pour cause ! Alors Élie commence ses préparatifs avec un calme et une autorité qui contrastent avec toute l’excitation précédente. Il bâtit l’autel avec douze pierres, « selon le nombre des tribus », affirmant ainsi l’unité du peuple. Malgré la triste division en deux royaumes, aux yeux de Dieu, Israël est toujours un seul peuple. Il en est de même aujourd’hui de l’Église du Seigneur. Si divisée qu’elle soit de fait en multiples dénominations, Dieu ne reconnaît qu’une seule Église, composée de tous les croyants. C’est ainsi que nous devons la voir aussi. — Lorsque tout est prêt pour l’holocauste, Élie s’adresse à Dieu : « Éternel, réponds-moi, et que ce peuple sache que toi, Éternel, tu es Dieu, et que tu as ramené leur cœur » (v. 37). Dieu exauce Son serviteur, non seulement en envoyant le feu, mais en ramenant le cœur du peuple vers Lui. — Achab assiste à cette scène, suivie de la mort de ses prophètes, sans paraître s’intéresser à autre chose qu’à manger et boire, tandis que de son côté l’homme de Dieu prie de nouveau… « et le ciel donna de la pluie » (Jacq. 5, 18).