1 Rois 19, 1 à 10

[Chaque jour les Écritures, année 2, 23 juin]

Qui reconnaîtrait le brillant témoin du chapitre précédent dans cet homme découragé, fuyant sous les menaces d’une femme ? Dieu ne nous donne pas ce récit pour que nous jugions Son cher serviteur, mais pour notre instruction : l’homme le plus remarquable manque totalement quand il est livré à ses propres ressources (lire Prov. 29, 25). Il ne reste à Élie que le désespoir. Pourtant, voyez comment Dieu prend soin de lui. Précieuse pensée : même quand il nous arrive d’être abattus ou irrités, Sa bonté ne cesse pas de s’exercer envers nous. — L’esprit légal d’Élie l’a amené en Horeb (partie du massif du Sinaï), ce lieu où la loi avait été donnée. « Que fais-tu ici, Élie ? » lui demande l’Éternel. Sérieuse question pour celui qui avait abandonné le peuple ! Mais la réponse du prophète ne fait que trahir sa fausse position. Il est là pour accuser ! Alors que Moïse, en ce même endroit, avait intercédé pour le peuple (Ex. 32, 11), Élie « fait requête à Dieu contre Israël » ainsi que le rappelle tristement Romains 11, 2. — Souvenons-nous bien de ceci : Accuser (ce qui peut prendre la forme du rapportage), c’est faire l’œuvre de Satan (Apoc. 12, 10). Intercéder, c’est au contraire agir comme le Seigneur Jésus (Rom. 8, 34).