1 Rois 19, 11 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 2, 24 juin]

Contrairement à ce que pensait Élie, le langage que Dieu voulait maintenant faire entendre à Israël n’était pas celui du jugement. — L’Éternel n’était ni dans le vent, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu. La voix « puissante », « magnifique »… et redoutable du psaume 39, 3 à 9 se tait pour faire place à celle, douce et subtile, de la grâce. Aujourd’hui encore, ce n’est pas le temps du jugement pour le monde ; c’est celui de la grâce qui pardonne au pécheur. Dieu peut réveiller les hommes par des preuves de Sa puissance, mais seule la voix tendre de la grâce est capable de toucher les cœurs. Encore faut-il, pour la recevoir, sentir sa propre indignité. — Pour n’avoir pas su comprendre ce langage, Élie doit être mis de côté et Élisée est appelé à sa place. Lui saura, de la part de l’Éternel, faire entendre cette voix d’amour au peuple. — Enfin Dieu enseigne encore à Élie une autre leçon. Il était monté sur la montagne en pensant qu’il était le seul fidèle. Il en descend ayant appris qu’il n’était qu’un des sept mille hommes que Dieu s’était réservé en Israël. Si lui-même n’avait pas su les découvrir, Dieu en revanche connaissait chacun d’eux (voir 2 Tim. 2, 19).