1 Rois 20, 13 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 2, 26 juin]

Ben-Hadad a compté sans l’Éternel. Pendant qu’il s’enivre avec les trente-deux rois qui l’assistent, le plan divin s’exécute. — On peut se demander pourquoi l’Éternel vient au secours du méchant Achab sans même que celui-ci se soit adressé à Lui. Mais n’est-ce pas justement la voix douce et subtile de la grâce dont Dieu veut encore essayer les vertus ? En délivrant Achab et son peuple, Il se propose de leur montrer qu’Il est toujours le Dieu d’Israël bien qu’ils ne Le recherchent pas. Aux Syriens, Il veut prouver qu’Il n’est ni un dieu de montagne ni un dieu de plaine, mais « le Seigneur du ciel et de la terre » (Act. 17, 24). Remarquons encore deux détails importants au verset 27 : Avant d’aller au combat les fils d’Israël sont approvisionnés. Ne pensons pas que nous pourrons affronter nos adversaires sans avoir fait d’abord nos provisions journalières dans les pages de la Parole. Puis la petite armée d’Israël doit faire l’expérience qu’elle est sans force, méprisable aux yeux de ses ennemis, « comme deux petits troupeaux de chèvres » en face de la multitude qui remplit le pays. Dieu fera toujours en sorte que Ses délivrances Lui soient attribuées, et Le glorifient. Et Sa puissance s’accomplira dans notre infirmité (2 Cor. 12, 9).