1 Rois 20, 30 à 43

[Chaque jour les Écritures, année 2, 27 juin]

Il est triste de ne trouver chez Achab aucun sentiment de reconnaissance pour la double victoire que l’Éternel lui a accordée. Malheureusement la plupart des hommes sont ainsi ! La grâce de Dieu les laisse insensibles. En la méprisant, ils outragent Dieu et font leur propre malheur. Christ a vaincu pour nous un ennemi infiniment plus puissant et plus cruel que Ben-Hadad avec ses armées. L’avons-nous tous remercié pour cette glorieuse délivrance ? — Non seulement nous ne voyons pas Achab se tourner vers l’Éternel, mais il fait preuve d’une coupable indulgence, en épargnant l’ennemi de Dieu, et de Son peuple. Pis que cela, il l’appelle son frère ! Dieu intervient et lui envoie un autre prophète, mais cette fois la voix de la grâce fait place à celle du jugement. — Il nous arrive comme à Achab d’oublier que le monde est l’ennemi de Dieu et de Son peuple. Or l’humanité se divise en deux familles seulement : celle de Dieu et celle du diable (Jean 8, 41-44). Elles ne peuvent se mélanger. Si nous avons le bonheur de faire partie de la grande famille dont Dieu est le Père, nos frères et sœurs sont tous les enfants de Dieu, mais eux seuls.