1 Rois 22, 41 à 54

[Chaque jour les Écritures, année 2, 2 juillet]

Le règne de Josaphat est davantage détaillé dans le second livre des Chroniques. Arrêtons-nous cependant ici sur un fait bien instructif. Josaphat avait armé une flotte pour chercher de l’or à Ophir. Mais la main de Dieu l’arrête ; ses navires sont détruits. Va-t-il s’obstiner ? Au contraire ; il se soumet. Le roi d’Israël a beau lui proposer le secours de ses marins, il sait cette fois lui répondre non ! — Ne nous est-il pas arrivé à tous de faire de beaux projets qu’une circonstance inattendue est venue anéantir d’un seul coup ? Il en fut ainsi pour Job qui dut s’écrier : « Mes desseins sont frustrés, les plans chéris de mon cœur » (Job 17, 11). Pour faire échouer ces plans, Dieu se sert de divers moyens : mauvais temps, maladie, manque d’argent, échec à un examen… ! Et cela est toujours pénible. Mais au lieu de nous irriter ou d’insister pour faire malgré tout ce que nous nous étions proposé, demandons-nous si notre projet avait bien l’approbation du Seigneur. Un esprit brisé a plus de valeur à Ses yeux que des navires brisés. — Le dernier paragraphe nous ramène à la cour d’Israël. Et nous y voyons le nouveau roi Achazia servant Baal et se prosternant devant lui. Telle est la triste note finale de ce premier livre des Rois.