1 Rois 22, 19 à 40

[Chaque jour les Écritures, année 2, 1 juillet]

D’une seule voix les quatre cents prophètes ont annoncé ce que le roi désire. Que risquent-ils ? Si Achab gagne la guerre, leur prédiction sera confirmée. Et, s’il ne revient pas, il ne pourra leur faire de reproches. À côté de ces prophètes de mensonge, un seul prophète de l’Éternel, le fidèle Michée, fait connaître courageusement la vérité et va souffrir à cause d’elle. Comme le chapitre 18, celui-là nous met en garde contre un danger : celui de juger si une chose est bonne ou mauvaise d’après le nombre de personnes qui la pratiquent. Les hommes d’aujourd’hui, comme Achab, s’amassent « des docteurs selon leurs propres convoitises » (2 Tim. 4, 3). Ils n’aiment pas en particulier entendre parler d’un éternel jugement et trouvent pour les rassurer des prédicateurs qui leur promettent que pour finir tout ira bien. Mais tôt ou tard Dieu confondra tous les menteurs. Sa Parole est la vérité (Jean 17, 17). — Le manque de volonté de Josaphat a bien failli lui coûter la vie. Il a suivi Achab, craignant de le mécontenter. Et celui-ci, lâchement, a cherché à détourner sur lui l’attention et les efforts de l’ennemi. Mais sa ruse ne pouvait tromper l’Éternel qui avait les yeux sur un des rois pour le délivrer, sur l’autre pour accomplir Son infaillible jugement (voir Ps. 7, 12, 13).