2 Rois 2, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 2, 5 juillet]

Alors que l’enlèvement d’Hénoc est résumé dans la Bible en deux versets seulement (Gen. 5, 24 ; Héb. 11, 5), Dieu nous permet (comme à Élisée) d’assister en détail à celui d’Élie. Événement glorieux qui en évoque pour nous deux autres : l’un passé, l’autre encore à venir. La scène passée, c’est l’ascension du Seigneur au ciel. Comme Élie, Jésus a parcouru le chemin de Son peuple Israël dont en figure nous avons ici les étapes. Guilgal, Béthel, Jéricho, enfin le Jourdain (cf. H.R. Étude sur 2 Rois p. 20 à 25). De même qu’Élisée refusait de se séparer d’Élie, les disciples s’étaient attachés au Seigneur Jésus. « Auprès de qui nous en irions-nous ? » — lui disait Pierre (Jean 6, 68 ; cf. aussi 11, 16). Et ils furent aussi les témoins de Son ascension (Act. 1, 9). Puis, selon la promesse qui leur avait été faite, le Saint Esprit descendit sur eux avec puissance, ce que nous rappelle l’esprit d’Élie venant reposer sur Élisée après l’enlèvement de son maître. — Mais ce chapitre porte aussi nos pensées sur une scène à venir : l’enlèvement de tous les rachetés « dans les nuées, à la rencontre du Seigneur, en l’air » (1 Thess. 4, 17). Comme Élie, nous sommes en chemin, sachant ce qui nous arrivera. Est-ce une espérance qui réjouit notre cœur ?