2 Rois 2, 15 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 2, 6 juillet]

Les « fils » des prophètes étaient en réalité leurs disciples, vivant ensemble, enseignés dans la Parole et employés par l’Éternel pour Son service. Ceux de Jéricho, comme plus tard Thomas, ne peuvent croire au mystérieux événement qui vient de se produire. — Élisée à Jéricho représente Christ venu en grâce dans ce monde marqué de mort et de stérilité. Il y a apporté la vie par la puissance purifiante de la grâce (le sel), contenue et manifestée dans le nouvel homme (le vase neuf). Chaque croyant est aussi appelé à être dans le même monde « un vase à honneur, sanctifié, utile au Maître, préparé pour toute bonne œuvre » (2 Tim. 2, 21). — L’effrayante scène qui suit nous rappelle les jugements qui seront la part des moqueurs (Prov. 19, 29). Les garçons de Béthel outrageaient l’Éternel Lui-même. « Monte chauve », c’était mettre Élisée au défi d’être enlevé comme Élie. Aux derniers jours, annonce l’apôtre Pierre, des moqueurs viendront, marchant dans la moquerie et disant : Où est la promesse de Sa venue (2 Pier. 3, 3, 4) ? — Survient l’ours ! Il est dans la Bible souvent associé au lion : Satan. Combien c’est solennel ! Les enfants qui méprisent la Parole, Dieu pourra permettre qu’ils deviennent la proie du monde et de son prince : sort pire que la mort puisque le salut de leur âme est en jeu.