2 Rois 4, 32 à 44

[Chaque jour les Écritures, année 2, 11 juillet]

Comme le rappelle Hébreux 11, chapitre de la foi : « les femmes reçurent leurs morts par la résurrection » (Héb. 11, 35). Il en a été ainsi de la veuve de Sarepta et maintenant de l’heureuse Sunamite. Mais quel contraste avec la scène du tombeau de Lazare, où un simple appel du Maître de la vie suffit à ranimer un homme mort depuis quatre jours. Bientôt, tous les rachetés endormis entendront « le cri de commandement » de Celui qui a vaincu la mort et ils ressusciteront avec puissance (1 Thess. 4, 16). — L’incident des coloquintes dans la marmite nous rappelle comment l’homme, avec de bonnes intentions parfois, ne fait que gâter ce que Dieu veut lui donner. Veillons donc à ne rien ajouter à la Parole, nourriture de nos âmes, et méfions-nous de toutes les nouveautés (Gal. 1, 7, 8). Combien d’écrits religieux dans lesquels un peu de poison se trouve mêlé avec la vérité divine ! — L’homme de Baal-Shalisha, dont le sac devient pour Élisée le moyen de nourrir cent personnes, nous reporte une fois encore aux scènes de l’évangile (Matt. 14, 15-21 et 15, 32-38). Mais là aussi, quelle différence entre le prophète et Celui qui fait asseoir les foules pour les rassasier par milliers en vertu de Sa propre puissance (Ps. 132, 15).