2 Rois 4, 18 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 2, 10 juillet]

L’Éternel a donné un enfant à la pieuse Sunamite. Mais Il désire faire pour elle encore quelque chose de plus : Il veut qu’elle connaisse Sa puissance qui ressuscite les morts. Un bébé qui arrive dans une famille est une source de joie pour ses parents et ses frères et sœurs. Mais ce qui aura plus de valeur encore, ce sera la nouvelle naissance de cet enfant ; le ciel entier s’en réjouira. Ce passage de la mort à la vie, qui s’appelle la conversion, n’est-il pas le plus grand des miracles ? Jésus l’opère encore aujourd’hui dans nos maisons ! En avons-nous fait l’expérience ? — Considérons le Sauveur dans la demeure de Marthe à Béthanie. Il y était reçu de temps en temps avec respect et affection, comme Élisée chez la Sunamite. Mais il fallait que cette famille Le connaisse sous un nouveau nom : « la résurrection et la vie » (Jean 11, 25). Jésus n’était pas là au moment où le deuil avait frappé et Son retard avait pu paraître de l’indifférence. Mais il était nécessaire que la foi fût éprouvée et dans notre récit, il en est ainsi de la Sunamite. « Tout va bien », dit-elle, envers et contre tout. Nous qui nous plaignons pour si peu de chose, n’oublions pas dans toutes nos difficultés cette parole d’entière confiance : « Tout va bien » !