2 Rois 5, 15 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 2, 13 juillet]

La première chose que fait Naaman après sa guérison est d’aller remercier celui qui en a été l’instrument. Il nous rappelle celui de ces dix lépreux rendus nets par le Seigneur, qui « voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, glorifiant Dieu à haute voix » (Luc 17, 15). Or c’était également un étranger. — Naaman doit apprendre ensuite que le salut est entièrement gratuit. Tant de personnes ne parviennent pas à accepter ce fait. À plus forte raison lorsqu’elles voient certains membres du clergé tirer de la religion un profit personnel : ce qui est appelé « un gain honteux » (1 Tim. 3, 8 ; Tite 1, 7 ; 1 Pier. 5, 2). Guéhazi nous y fait penser. Sa démarche dictée par l’amour de l’argent risque d’annuler aux yeux de Naaman la gratuité du don de Dieu. Le cœur de l’homme de Dieu, inquiet pour ce « nouveau converti », a suivi toute la scène. L’action malhonnête est dénoncée et le misérable cupide reçoit son châtiment (comp. Act. 5, 1-11). « Est-ce le temps de prendre de l’argent… des vêtements etc… ? » demande Élisée, dont toute la fortune était son manteau de prophète. Question sérieuse pour chacun de nous ! Disciples d’un Maître qui a été « le pauvre », à la veille de Son retour, ce n’est pas le temps de nous enrichir et de chercher nos aises ici-bas (voir aussi Jacq. 5, fin du v. 3, et Agg. 1, 7) !