2 Rois 6, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 2, 14 juillet]

« Le lieu où nous habitons… est trop étroit », déclarent à Élisée les fils des prophètes. C’est ce qu’on entend dire quelquefois au sujet du christianisme. Aux yeux du monde, certes la vie du chrétien paraît bien étroite : il se prive de tant de choses. S’il nous arrive de raisonner ainsi, c’est parce que nous regardons trop bas. En vérité « le ciel » dans toute son étendue est devant nous. — Le petit incident qui suit est touchant dans sa simplicité. Élisée est aussi disposé à rendre un outil à celui qui l’utilise, qu’un enfant à sa mère par la résurrection. Ainsi voyons-nous le Seigneur de gloire lavant les pieds de Ses disciples ou leur préparant à dîner (Jean 13, 5 ; 21, 13). Rien n’est trop petit pour le Seigneur Jésus. Chacun de nous n’en a-t-il pas déjà fait l’expérience ? — Puis la guerre recommence entre Israël et les Syriens. Mais il existe une troisième armée dont le prophète est seul à connaître l’existence. Ce sont les célestes combattants : des anges que Dieu a placés comme une muraille de feu autour de Son serviteur (voir Ps. 34, 7). Pour les discerner, il faut les yeux de la foi. Comme ici Élisée, Jésus à Gethsémané a dirigé les pensées de Son disciple Pierre sur les douze légions d’anges que Son Père Lui aurait fournies s’Il avait voulu les Lui demander (Matt. 26, 53).