2 Rois 9, 30 à 10, 11

[Chaque jour les Écritures, année 2, 21 juillet]

Après la mort de Joram et celle d’Achazia son neveu, il reste encore la plus méchante personne de toute la famille royale : la reine-mère Jézabel. Elle vient d’avoir connaissance du sort de son fils (puisqu’elle traite Jéhu d’assassin de son seigneur) mais, au lieu de s’en affliger, dans un dernier sursaut de vanité, la vieille reine se pare et farde ses yeux. Puis elle se poste à la fenêtre pour insulter avec mépris celui qui se présente. À l’appel de Jéhu, ses propres serviteurs précipitent en bas la misérable dont, en un moment, les chiens n’ont plus laissé que des restes sanglants, méconnaissables. Fin horrible de celle qui deviendra dans l’Écriture la personnification de la puissance corruptrice dans l’Église (Apoc. 2, 20) ! — Les anciens de Samarie et les chefs de Jizreël, comme autrefois dans l’affaire de Naboth, sont tout prêts à commettre des crimes pour plaire au nouveau souverain. Mais la main de l’Éternel était derrière cette lâche action, et nous pouvons être sûrs qu’aucun de ces soixante-dix fils d’Achab ne méritait d’être épargné. Car, selon Ézéchiel 18, 17, le fils qui a pratiqué les ordonnances de l’Éternel « ne mourra pas pour l’iniquité de son père ; certainement il vivra ».