2 Rois 9, 16 à 29

[Chaque jour les Écritures, année 2, 20 juillet]

Jéhu est un homme astucieux et plein d’énergie. Son plan est aussi rapidement conçu qu’exécuté. Suivi d’une troupe décidée, il conduit furieusement son char à destination de Jizreël. On pense en le voyant à ce cavalier suivi des armées du ciel qui sort pour accomplir le jugement « de la fureur de la colère de Dieu ». Son nom est « la Parole de Dieu » ou aussi « Roi des rois et Seigneur des seigneurs », autrement dit Christ Lui-même. Alors le temps de la grâce aura pris fin (Apoc. 19, 11-16). — « Est-ce la paix ? » s’inquiète Joram par le moyen de ses émissaires, puis en venant lui-même à la rencontre de son justicier. Or que répond la Parole ? « Il n’y a pas de paix… pour les méchants » (És. 57, 21). Au contraire, « quand ils diront : « Paix et sûreté », alors une subite destruction viendra sur eux » (1 Thess. 5, 3). Le moment est venu pour le roi impie de rendre des comptes. La grâce lui avait souvent parlé par le moyen d’Élisée. Mais il était resté sourd à son langage. « Trahison ! » s’écrie-t-il. Châtiment ! devrait-il plutôt dire, car c’est la main de Dieu qui le transperce dans ce champ même de Naboth où devait, selon l’infaillible prophétie, se régler le sort de la sanglante maison d’Achab.