2 Rois 12, 17 à 13, 9

[Chaque jour les Écritures, année 2, 26 juillet]

Hazaël roi de Syrie est monté contre Jérusalem. Mais que fait Joas au lieu de compter sur l’Éternel ? Il agit comme autrefois Asa au déclin de son règne, quand Baësha était monté contre lui (1 Rois 15, 17, 18) : faisant l’abandon de toutes les choses saintes consacrées par ses pères et par lui-même au début de sa carrière, il les remet au roi de Syrie. Hélas, combien ont imité ce pauvre roi ! Au commencement de leur vie chrétienne, ils avaient fait pour le Seigneur de joyeux sacrifices. Ils avaient consacré, sanctifié ceci ou cela pour le service du Seigneur. Alors est survenue l’opposition du monde. Et, n’étant pas prêts à l’affronter par la foi, ils ont mieux aimé tout jeter par-dessus bord. C’est ce que l’Ennemi désirait. Dorénavant, il les a laissés tranquilles. Oui, mais à quel prix ! — Si bien commencée, la vie du pauvre Joas finit de façon tragique. Il est assassiné par ses propres serviteurs. Amatsia règne à sa place, tandis qu’en Israël Joakhaz a remplacé Jéhu. Joakhaz est un méchant roi. Mais une parenthèse est ouverte où brille toute la grâce de Dieu (v. 4-6). Il donne un sauveur à Son peuple. De quel plus grand Sauveur ne nous a-t-Il pas fait don !