2 Rois 13, 10 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 2, 27 juillet]

Élisée, dont le nom signifie « salut de Dieu » reste jusqu’à la fin de son long ministère le prophète de la grâce. Il annonce ici la délivrance au nouveau roi d’Israël, Joas, qui lui rend visite. Où trouver aujourd’hui la grâce et le salut, si ce n’est auprès d’un Christ qui mourut pour nous ? — Joas, malheureusement, n’est pas en état de profiter de toute la grâce offerte. Il manque de foi. Est-ce que nous ne sommes pas souvent comme lui ? Dieu a en réserve de riches bénédictions. Il est prêt à nous les donner. Mais nous les Lui demandons timidement, comme s’Il était pauvre ou comme si ce n’était pas Son désir de nous en combler. C’est bien mal connaître notre Père. Les limites ne viennent jamais de Lui, mais de notre manque de foi. Nous n’avons pas, parce que nous ne demandons pas (Jacq. 4, 2). — Élisée meurt. Mais cette mort même devient une source de vie pour d’autres. Jusque dans le tombeau, ce remarquable prophète est ainsi un type de Christ (voir Matt. 27, 52). — La fin du chapitre nous montre que l’Éternel, obligé de châtier Son peuple, est en même temps ému à son sujet d’une divine compassion (voir Héb. 12, 6).