2 Rois 18, 26 à 37

[Chaque jour les Écritures, année 2, 5 août]

Le grand échanson poursuit son discours, usant tour à tour de menaces, de moqueries et de mensonges. Il a faussement prétendu avoir reçu un ordre de l’Éternel pour monter contre Juda et le détruire (v. 25). À présent il va essayer de la séduction. Empruntant le langage du peuple (comme Satan sait parler le nôtre), il fait miroiter les richesses de l’Assyrie où il se propose de le transporter : blé, pain, vignes, etc… Bref, affirme-t-il, c’est « un pays comme votre pays ». En effet, si nous comparons ces ressources de l’Assyrie avec celles de Canaan (Deut. 8, 7, 8), il y a apparemment peu de différences. Une cependant ! et qui est essentielle : le pays de l’ennemi n’est pas, comme celui de l’Éternel, « un pays de ruisseaux d’eau, de sources et d’eaux profondes qui sourdent dans les vallées et dans les montagnes ». Un pays comme votre pays ? Certes non ! Jésus ne donne pas comme le monde donne (Jean 14, 27). Faute de pouvoir faire accepter au croyant ses ressources trompeuses, l’Ennemi cherchera à le détourner de sa ressource suprême : son Dieu fort (voir v. 33-35). Quelle réponse le chrétien doit-il faire ? Se taire tout simplement (v. 36). On ne discute pas avec le diable, on le fuit.