2 Rois 18, 13 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 2, 4 août]

Ézéchias a courageusement pris position pour l’Éternel. Mais sa foi n’a pas encore été mise à l’épreuve. Il faut qu’elle le soit. Et, de même, chaque chrétien doit montrer tôt ou tard si ses œuvres sont celles de la foi ou s’il a dépassé sa mesure. En Ézéchias, devant le redoutable assaut du roi d’Assyrie, cette foi commence par chanceler. Il croit se tirer d’affaire en remettant à Sankhérib un énorme tribut. C’est ce qu’avait jadis fait Joas. Mais Dieu va lui apprendre (et à nous par la même occasion) que la délivrance et la paix véritable ne s’obtiennent pas en faisant des concessions. L’Ennemi trompe et déçoit toujours. Sankhérib, loin de désarmer, envoie de grandes forces contre Ézéchias et les habitants de Jérusalem. Il délègue en même temps trois dangereux personnages, chacun avec sa spécialité : son général en chef pour les vaincre, le chef de ses serviteurs pour les asservir, et son grand échanson pour les séduire si possible par des paroles mielleuses. Méfions-nous de certaines personnes que Satan nous envoie parfois avec une mission de ce genre ! Leur langage les trahira. — Le Rab-Shaké commence une harangue dans laquelle il se moque ouvertement de leur confiance en l’Éternel.