2 Rois 19, 25 à 37

[Chaque jour les Écritures, année 2, 8 août]

L’orgueil du roi d’Assyrie s’était enflé démesurément, car rien jusqu’alors n’avait pu lui résister. Voyez ce « je », six fois répété dans les versets 23 et 24. Mais cet orgueil est d’autant plus effrayant qu’il se mesure à Dieu Lui-même. La folle prétention de l’homme à « être égal à Dieu » (Phil. 2, 6) se discerne clairement dans le monde d’aujourd’hui. Par la science, la technique, et les progrès dont il s’attribue le mérite, ce monde s’achemine rapidement vers le moment où l’homme s’adorera lui-même dans un « surhomme » qui sera l’Antichrist. — L’Assyrien est également un personnage de la prophétie : une formidable puissance asiatique qui, dans le temps à venir, envahira la Palestine et fera le siège de Jérusalem. Mais elle sera détruite à l’apparition du Seigneur Jésus, figuré ici par l’ange de l’Éternel. Le camp assyrien est ravagé en une seule nuit. Puis Sankhérib à son tour est assassiné par ses propres fils dans le temple de son dieu Nisroc. Lui qui avait affirmé que l’Éternel ne pourrait délivrer Ézéchias est frappé dans la présence de son idole, bien incapable de le protéger. — Ainsi Dieu s’est glorifié, comme nous pouvons être sûrs qu’Il le fera toujours, en délivrant Son fidèle serviteur.