2 Rois 20, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 2, 9 août]

Une seconde épreuve, plus terrible encore que la première, atteint à présent le malheureux roi. La mort frappe à sa porte. Dans sa détresse, cette fois aussi il a recours à l’Éternel. Il ne peut sans doute monter au sanctuaire selon son habitude, mais n’est-il pas toujours possible de trouver son Dieu, même sur un lit de maladie ? Combien d’alités en font tous les jours la bienfaisante expérience ! — Achaz, père d’Ézéchias, avait refusé le signe que l’Éternel voulait lui donner (És. 7, 10-12). Et, sur le cadran solaire qu’il avait construit, l’heure du jugement approchait depuis avec rapidité. Mais ici le roi fidèle et pieux obtient avec la guérison un signe extraordinaire. Par le recul de l’ombre, Dieu lui montre qu’Il accepte de retarder le châtiment. — Quelques détails de ce beau récit font penser par contraste au Seigneur Jésus. Dans le psaume 102 nous avons Sa prière : « Mon Dieu, ne m’enlève pas à la moitié de mes jours !… » puis la réponse de Son Père : « Tes années sont de génération en génération » (v. 24). Ésaïe a annoncé la guérison du roi pour le troisième jour. Et Christ, entré véritablement dans la mort, en est sorti ce même troisième jour.