2 Rois 23, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 2, 14 août]

Après la parole de jugement que l’Éternel vient de prononcer, Josias aurait pu conclure : À quoi bon purifier ce lieu sur lequel l’Éternel va allumer Sa colère ? Mais ce n’est jamais ainsi que raisonne un croyant fidèle. Même à la veille du jugement final, l’Écriture enjoint : « Que celui qui est saint soit sanctifié encore » (Apoc. 22, 11). En application de ce qui lui a été lu dans Deutéronome 31, 11, le roi, qui maintenant reconnaît personnellement la valeur de la Parole de Dieu, a le souci de la faire entendre à tous « depuis le petit jusqu’au grand ». Avons-nous ce même désir de faire connaître autour de nous la vivante et opérante Parole ? — Le zèle de la maison de Dieu « dévore » Josias, comme il dévorera ensuite un plus grand que lui (Jean 2, 15-17). — Souvenons-nous à cette occasion de la question que l’apôtre Paul pose aux Corinthiens : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?… le temple de Dieu est saint et tels vous êtes » (1 Cor. 3, 16, 17 ; 6, 19). Recevrions-nous un noble visiteur dans une maison pleine de désordre et de saleté ? Lui-même s’y sentirait-il à son aise ? À plus forte raison quand il s’agit de l’hôte divin qui veut faire Sa demeure dans notre cœur. L’honorer c’est d’abord mettre de l’ordre dans ce cœur, ôter tout ce qui l’encombre et le souille.