2 Rois 22, 8 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 2, 13 août]

Les travaux entrepris par Josias dans la maison de l’Éternel ont amené la découverte du livre de la loi. Il avait été perdu, oublié même des sacrificateurs qui pourtant avaient charge de le garder (Deut. 31, 9, 26). Au cours de l’histoire de l’Église, le grand réveil de la Réformation a remis en honneur les Saintes Écritures. Après les siècles d’obscurité du Moyen-Âge, le livre de Dieu a été tiré de l’ombre, traduit dans les langues populaires, imprimé et répandu dans tous les milieux. N’oublions pas ce sujet de reconnaissance. La lecture de la Bible a alors ouvert les yeux de beaucoup sur l’état de ruine de la chrétienté. Mais, en même temps, la divine lumière de l’évangile est venue éclairer les âmes ignorantes. Car cette Parole de vie ne nous montre pas seulement, comme le livre de la loi à Josias, ce que Dieu attendait de l’homme et comment ce dernier y a entièrement manqué (Ancien Testament). Elle nous apprend aussi maintenant ce qu’Il s’est proposé en Christ, le nouvel homme, et que Celui-ci a entièrement accompli (c’est tout le Nouveau Testament). Si la Bible est un livre qui nous place devant toute notre responsabilité, elle nous apporte aussi le message de la grâce de Dieu pour de pauvres pécheurs perdus.