2 Rois 24, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 2, 17 août]

Selon la prophétie d’Ésaïe 10, la puissance assyrienne a été anéantie. Sur ses ruines s’est élevé l’empire babylonien englobant la quasi-totalité du monde ancien, y compris l’Égypte, et appelé de ce fait le premier grand empire des nations. C’est un tournant de l’histoire du monde. Israël est mis de côté ; il cesse d’être le siège du gouvernement de Dieu sur la terre. Ce gouvernement est confié aux « nations » (les peuples non-juifs) et ce qu’on appelle le temps des nations va commencer. Il dure encore aujourd’hui. — Jehoïakim, roi de Juda, devenu lui aussi vassal de Nebucadnetsar, se révolte au bout de trois ans et son fils Jehoïakin (ou Jéconias), qui lui succède, en fait autant. Alors a lieu la première transportation de Juda à Babylone. Événement solennel ! Et pourtant une dernière occasion est laissée aux plus pauvres du peuple qui échappent à la déportation. À leur tête, Nebucadnetsar place sur le trône de Juda un troisième fils de Josias : Sédécias. Mais celui-ci n’agit pas autrement que ses prédécesseurs. L’aveuglement de ces derniers rois est d’autant plus coupable que Jérémie le prophète n’a cessé durant leurs règnes de les avertir de la part de l’Éternel.