2 Rois 25, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 2, 18 août]

Excédé par l’esprit de rébellion des rois de Juda, Nebucadnetsar pour la troisième fois monte contre Jérusalem, l’investit et y pénètre après plus d’un an de siège. Et cette fois il n’y a pas de miséricorde pour l’orgueilleuse cité. Elle est entièrement brûlée, à commencer par le temple. Ses murailles sont démolies, ses habitants emmenés en captivité. Sédécias subit les cruelles conséquences de son obstination. Seuls quelques campagnards sont laissés dans le pays. — Puis les gardes chaldéens s’acharnent contre le temple qui pour eux symbolise l’esprit de résistance. Non contents de l’avoir brûlé, ils réussissent à briser et à emporter les puissantes colonnes d’airain, ainsi que la mer, ses bases et le reste des ustensiles. Pourquoi les versets 16 et 17 répètent-ils quelques détails de l’ornementation des colonnes, précisément au moment où elles vont disparaître ? Sans doute pour une raison bien touchante : N’est-ce pas là le dernier regard jeté sur un objet qu’on aime et qu’on s’attarde à contempler encore ? Combien elles étaient belles ces colonnes, images de la stabilité et de la force que l’Éternel retirait dorénavant à Son peuple désobéissant et rebelle (1 Rois 7, 21) !