1 Chroniques 2, 1 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 2, 21 août]

Ne cherchons pas dans ces listes de noms l’ordre et la précision exigés par exemple d’un registre de l’état-civil. Ici, comme toujours, la Parole de Dieu ne répond pas à la curiosité ni aux recherches de l’intelligence humaine. Des omissions, des substitutions, des interversions, se retrouvent plusieurs fois dans ces chapitres pour répondre aux intentions de l’Esprit de Dieu. Or quelles sont ces intentions ? Pourquoi ces longues généalogies difficiles à lire ? Il s’agit en premier lieu de prouver les droits des familles d’Israël aux promesses faites à Abraham. Chaque Israélite pouvait, en s’y reportant, se prévaloir de ses origines et de ses droits à l’héritage. Hélas ! nous savons que les Juifs au temps du Seigneur se vantaient d’avoir Abraham pour père, tout en refusant de reconnaître au milieu d’eux Celui qui est avant Abraham (Jean 8, 58). — Quant au chrétien, ayant reçu la vie divine lors de sa nouvelle naissance, il fait partie de la famille de Dieu. Son ascendance terrestre est sans importance ; Dieu est devenu son Père en Jésus, et il peut s’écrier : « Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu » (1 Jean 3, 1).