1 Chroniques 5, 1 à 26

[Chaque jour les Écritures, année 2, 24 août]

Il est question dans ce chapitre 5 des fils de Ruben, de Gad et de la demi-tribu de Manassé. Plus soucieuses de leur bien-être que de la possession du pays de la promesse, ces tribus s’étaient établies en deçà du Jourdain. Leur manque de foi, de persévérance, leur matérialisme, sont ailleurs mis en évidence. Mais ici (à part le v. 25, nécessaire pour comprendre le récit) combien il est touchant de voir de nouveau la Parole relever seulement tout le bien qu’il est possible d’en dire. Leur courage et leur confiance sont particulièrement soulignés. — Le cœur de Dieu est toujours le même. De Ses faibles disciples qui allaient L’abandonner quelques instants plus tard, le Seigneur Jésus pouvait dire à Son Père : « Ils ont gardé ta parole… ils ont cru que toi tu m’as envoyé » (Jean 17, 6-8). Tel est l’amour de notre cher Sauveur ! Là où nous ne savons voir que ruine et misère, Lui découvre quelque chose qui Lui est agréable. Ah ! avant de formuler un jugement, avant de faire une critique, souvenons-nous de la manière dont le Seigneur parle des siens en leur absence. Et imitons ce parfait modèle !