1 Chroniques 13, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 2, 1 septembre]

Un heureux désir est né dans le cœur du nouveau roi : redonner à l’arche sa place d’honneur en Israël et associer tout le peuple à cet événement. Tout semble se dérouler aussi bien que possible. La joie est générale. Malheureusement un détail (mais c’était un détail de toute importance) avait été oublié et suffit à provoquer la mort d’Uzza, en même temps que le plus grand désarroi. Sur le coup, dans le cœur du roi, la joie fait place à la frayeur, l’irritation remplace la louange. — La Parole prescrivait aux Lévites de porter l’arche sur l’épaule et cela n’avait pas été fait. Probablement par pure ignorance ! On avait agi pour le mieux, faute d’en savoir davantage. Mais aussi bien le roi, qui devait copier le livre de la loi, que les Lévites qui devaient l’enseigner, auraient dû connaître l’ordonnance à ce sujet (Deut. 17, 18 ; 31, 12). Ils étaient donc inexcusables. Nous qui avons la Bible entre les mains, sommes responsables de marcher et de servir le Seigneur selon les enseignements qu’elle contient. — L’arche est détournée chez Obed-Édom et va demeurer trois mois « avec la famille » de cet homme.