1 Chroniques 14, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 2, 2 septembre]

La gloire et la prospérité de David ont leur retentissement auprès de ses voisins. Les uns, comme Hiram et son peuple, recherchent la faveur et l’amitié du roi d’Israël ; d’autres, tels les Philistins, n’ont pas désarmé. Remarquons qu’en accord avec le caractère des « Chroniques », il n’y est pas question de la coupable collaboration de David avec Akish (1 Sam. 27 à 29) sauf la discrète allusion de 1 Chroniques 12, 19. — Le vainqueur de Goliath monte donc à deux reprises contre les Philistins, non sans avoir d’abord chaque fois interrogé Dieu. Insistons de nouveau sur cette attitude d’humilité. David n’a pas confiance dans ses capacités de chef, il ne se fie pas à son expérience militaire pour décider de la tactique qu’il convient d’adopter. Lorsque l’Ennemi « monte pour nous chercher », notre premier réflexe est-il d’interroger Dieu sur la manière dont nous pourrons le vaincre ? N’ayons pas confiance en notre propre sagesse et, avant d’affronter l’adversaire, comme aussi avant de prendre n’importe quelle décision, demandons au Seigneur Jésus Ses directions et Son secours. La plupart de nos défaites devant notre grand Ennemi n’ont pas d’autre explication que celle-ci : nous avions oublié de rechercher la pensée du Seigneur.