1 Chroniques 17, 16 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 2, 8 septembre]

David sent qu’il n’a rien mérité. Confondu, il rappelle la bonté de Dieu à son égard, Lui rend hommage, Le remercie. — Dire merci ! Lorsque quelqu’un y manque envers nous, nous appelons cela de l’impolitesse ou de l’ingratitude. Ne croyons pas que Dieu y soit insensible quand Ses enfants oublient de le faire. Et pourtant, si nous y réfléchissons, combien n’y a-t-il pas de Ses bienfaits à côté desquels nous passons chaque jour sans penser à L’en remercier ou même sans les avoir seulement remarqués. Combien de Ses grâces que nous trouvons toutes naturelles, du moins tant que nous les possédons : la sollicitude des nôtres, la santé, la nourriture… ? À l’occasion des repas, les familles chrétiennes ont l’habitude (ou le devoir) de rendre grâces. Mais il faut que notre cœur s’associe vraiment aux paroles prononcées par le chef de famille. Plus encore que pour Ses soins matériels, bénissons Dieu pour nos privilèges chrétiens : la Parole, le rassemblement des croyants, l’éducation selon le Seigneur (Éph. 5, 20). Et par-dessus tout, ne nous lassons pas de Lui rendre grâces pour Son grand salut, pour le grand Sauveur qu’Il nous a donné. Répétons avec l’apôtre : « Grâces à Dieu pour son don inexprimable ! » (2 Cor. 9, 15).