2 Chroniques 6, 12 à 21, 40 à 42

[Chaque jour les Écritures, année 2, 29 septembre]

On a remarqué que l’estrade d’airain du haut de laquelle le roi s’adresse à l’Éternel a exactement les dimensions de l’autel d’airain du désert (v. 13 ; Ex. 27, 1). Détail qui a une belle et importante signification : c’est sur la base de Son sacrifice accompli, et accepté par Dieu, que Christ exerce en faveur des siens Ses offices de sacrificateur et d’avocat auprès du Père. De sorte que, « si nous confessons nos péchés », Dieu est « fidèle et juste » pour nous les pardonner. Fidèle et juste, parce que Jésus les ayant expiés sur la croix (dont l’autel nous parle), Dieu ne peut nous en demander compte une seconde fois. — Remarquez qu’il n’est pas dit : Si nous demandons pardon ; car le pardon est déjà acquis à l’enfant de Dieu ; mais : « Si nous confessons ». Et le même passage continue en nous assurant : « Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste ; et lui est la propitiation pour nos péchés » (1 Jean 1, 9 et 2, 1, 2). — Après les versets 22 à 39, peu différents de 1 Rois 8, 31-53, Salomon termine sa prière en se servant des paroles du psaume 132, 8 à 10. — « Écoute des cieux… écoute dans les cieux » ! Les chrétiens, instruits de la volonté d’amour du Seigneur, peuvent dire par expérience : « Nous savons qu’il nous écoute » (1 Jean 5, 15).