2 Chroniques 7, 1 à 10

[Chaque jour les Écritures, année 2, 30 septembre]

En réponse à la prière du roi, le feu descend sur l’holocauste. Et, pour la seconde fois (voir chap. 5, 14), la gloire de l’Éternel remplit la maison. Dès lors, et jusqu’au temps d’Ézéchiel (Éz. 10, 18 ; 11, 23) elle y fera sa demeure. — La crainte qu’inspire cette gloire empêche les sacrificateurs de pénétrer dans la maison (chap. 5, 14 ; 7, 2). Pensons par contraste à notre part éternelle. Le Seigneur veut avoir les siens auprès de Lui dans la gloire. Déjà, sur la sainte montagne, Il est présenté aux disciples, Moïse et Élie étant avec Lui dans l’éblouissante nuée, appelée « la gloire magnifique » (Matt. 17, 5 ; 2 Pier. 1, 17). — Tout le peuple se prosterne et entonne le cantique qui sera celui du règne de mille ans : « Célébrez l’Éternel, car il est bon, car sa bonté demeure à toujours » (v. 3 ; Ps. 136). Après quoi des sacrifices sont offerts en immense quantité : vingt-deux mille bœufs et cent vingt mille moutons. Ici aussi, quel contraste avec la « seule offrande » par laquelle nous avons été sanctifiés et rendus parfaits : celle du « corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes » (Héb. 10, 10, 14). — Puis, pour le peuple du grand roi, c’est la joie sans mélange de la fête des Tabernacles.