2 Chroniques 8, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 2, 2 octobre]

Salomon affermit son royaume. Il bâtit des entrepôts et des ouvrages militaires. Parmi ceux-ci Beth-Horon la haute et Beth-Horon la basse (v. 5) nous rappellent l’extraordinaire victoire de Josué (ou plutôt de l’Éternel) dans la descente qui sépare ces deux cités (Jos. 10, 11). À présent tous les Cananéens, ayant par l’infidélité du peuple survécu après le temps de la conquête, sont assujettis aux levées. Au contraire, en obéissance à la Parole (Lév. 25, 42) les fils d’Israël ne sont pas soumis à ces travaux réservés aux esclaves. Le roi fait ainsi une différence bien nette entre ceux qui appartiennent et ceux qui n’appartiennent pas au peuple de Dieu, même quand il s’agit de sa propre femme (v. 11). Cette distinction existe encore aujourd’hui, ne l’oublions jamais. — Il est vrai que nous étions autrefois esclaves du péché (Rom. 6, 20). Mais maintenant le Fils nous a affranchis ; nous sommes libres (Jean 8, 36). Libres « pour louer et pour faire le service… selon l’œuvre de chaque jour » (v. 14). Mais pas libres pour faire ce que nous voulons. « On ne s’écarta point du commandement du roi » (v. 15). Le verset 13 mentionne le commandement de Moïse et le verset 14 celui de David. La vraie liberté pour le chrétien consiste à faire par amour la volonté du Seigneur.