2 Chroniques 12, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 2, 7 octobre]

Trois courtes années ! C’est ce qu’a duré la fidélité de Roboam et du peuple. Alors, comme autrefois sous les juges, Dieu va leur parler en suscitant contre eux des adversaires. L’offensive du Pharaon Shishak va permettre au roi et au peuple de comparer le service de l’Éternel avec celui du roi d’Égypte (v. 8). Première constatation : tandis que l’Éternel enrichit Ses serviteurs, l’Ennemi dépouille ceux qu’il réduit en esclavage. — La parole de Shemahia le prophète a produit l’humiliation dans le cœur des chefs d’Israël et du roi. Elle les conduit à dire : « L’Éternel est juste ». Reconnaître cette justice… même quand elle a dû s’exercer contre nous, est toujours un heureux signe (voir Luc 23, 41). Cela permet à Dieu de se révéler ensuite, non seulement comme un Dieu juste, mais aussi comme un Dieu miséricordieux, un Dieu Sauveur. Voyez comment Il souligne en grâce les « bonnes choses » qu’Il peut encore discerner dans le royaume de Juda. Malgré tout, dans l’ensemble, Roboam « fit le mal » (v. 14). Un mal aux racines lointaines, car sa mère, une Ammonite, avait été épousée par Salomon dès avant la mort de David (comp. chap. 9, 30 et 12, 13).